Hello le blog!
Comment allez-vous en ce milieu de semaine? De mon côté après un long (très long) arrêt je reprends ma rubrique : les métiers de la mode. Vous savez, ma rubrique qui vise à mettre en avant les métiers que l’on peut trouver dans l’univers de la mode, tout domaine confondu, histoire de vous donner une autre image, et peut être des conseils à travers des interviews portraits.
Aujourd’hui, je vous présente Karen, maquilleuse ou make-up artiste (MUA) comme on dit dans le milieu; entre astuces, shootings et éditos, découvrez son travail au quotidien
Nom : Karen Ze Eyenga
Age : 23 ans
Ville : Paris
Profession : Make-up artist
Peux-tu nous en dire plus sur le métier de MUA aka make-up artist?
Le métier de make-up artist est le suivant : on est booké pour effectuer une prestation maquillage sur divers projets, dans un studio professionnel, un lieu particulier ou encore en extérieur pour une finalité photo ou vidéo etc.
Quel a été ton parcours professionnel?
Alors j’ai deux anecdotes à ce sujet : J’ai toujours été très passionnée par le milieu de la cosmétique et de la mode également. L’année de mes 18 ans a été une révélation pour moi… De passage au Printemps avec une amie pour lui offrir un maquillage flash, la responsable de la boutique me demande soudainement de « fermer les yeux », surprise et confuse, je les ferme et les rouvre rapidement, c’est ensuite qu’elle me demande si je suis en école de maquillage, ce à quoi je réponds « non » toujours un peu gênée. – Et là à mon grand étonnement elle me demande de lui envoyer mon CV ; j’ai donc eu droit à ma première promesse d’embauche pour cette marque de cosmétique . Cette expérience de deux mois seulement, le temps d’un été, ma conforté dans mon choix professionnel. Je savais ce que je voulais faire comme métier « MAQUILLEUSE ». Puis deux ans plus tard, une amie qui à l ‘époque, en parallèle à ses études de mode travaillait de temps à autres pour des magazines en tant que styliste m’a proposé de jouer le jeu pour un shooting éditorial visant à paraître dans un magazine! J’accumulais du matériel depuis quelques temps… J’ai donc profité de cette opportunité pour me tester et ainsi le temps d’une journée enfiler ma casquette de MUA que je n’ai plus quitté depuis.
Quelle est la principale différence entre un maquilleur pour les particuliers et un maquilleur dit mode?
Il y’a une différence dans l’appellation, lorsque l’on dit make-up artist le mot le plus important est «ARTIST», un maquilleur artiste aura beaucoup plus l’occasion de faire appel à sa créativité d’artiste sur une prestation qu’un maquilleur pour particuliers je dirais…
Quel type de prestations proposes-tu ?
Je travaille principalement que sur des shootings photos ou vidéos pour l’instant j’aspire à me développer beaucoup plus cette année.
Quand tu travailles sur un édito mode, as-tu vraiment la possibilité de laisser court à ta créativité ou tu réponds à un brief précis du directeur artistique ?
Sur un éditorial nous avons toujours, tous membre de l’équipe un moodboard pour ligne directrice. Chacun ensuite apporte sa pierre à l’édifice cela veut donc dire sa touche perso, le but est de faire vivre le projet et que chacun soit fier du travail de groupe accomplit. Il arrive souvent que l’on parte d’une idée et qu’au file de la réalisation du projet beaucoup de changements soient effectués..
Par quel moyen arrives-tu à développer tes contacts et trouver de nouveaux contrats ?
En ce qui me concerne ça à toujours été une question de feeling, Paris c’est Paris, si tu t’en donnes les moyens tu peux créer tes contacts avec le temps. Tu peux tomber sur quelqu’un de super important demain ou après demain, c’est la magie de la ville! A toi de voir ensuite à quel point tu sauras être opportuniste, c’est ce que j’ai compris avec le temps .
Contrairement à d’autres postes de la mode, c’est un métier très féminin, selon toi un homme est aussi compétent qu’une femme ?
Les hommes sont très compétents dans le milieu, voir les meilleurs, c’est incroyable !
C’est un métier assez aléatoire, est-ce que finalement on y trouve son compte financièrement ?
Il faut se donner les moyens de réussir, ne pas être trop pressé car il s’agit d’un travail de longue haleine. Tu peux très bien en vivre comme bien moins mais cela concerne beaucoup d’autres métiers… C’est toi et ta volonté. Les make-ups guru que l’on idolâtrent ne se sont pas faits en un jour et leurs fiches de paie « alléchantes » non plus !!
Il y a un véritable investissement à faire en terme de matériel, comment as-tu fait?
Le temps lol.
Les essentiels à avoir pour débuter ?
Des pinceaux, essentiels teint (fond de teint, correcteurs), une palette phares à paupières, deux trois blushes, quelques rouges à lèvres, mascara et eyeliner.
Aurais-tu une formation à conseiller aux lecteurs ?
Alors étant donné que je suis autodidacte je ne saurais vous donner un conseil sur expérience mais pour ma part je trouve que l’école Make Up Forever ainsi que l’école Flavia Palmeira sont deux bonnes écoles formant très bien au métier de maquilleur professionnel.
Un super plus de ce métier ?
C’est du plaisir chaque jour.
A conseil à ceux qui aimerait se lancer ?
Avoir confiance en sois et en son travail. Toujours chercher à améliorer sa technique car de nos jours il y’a des avancées tout les jours…
3 qualités à avoir pour être un bon make-up artist?
Mes trois conseils seraient :
- Etre minutieux
- Savoir faire un bon teint adapté à la carnation
- Etre le Roi ou la Reine du sourcil
C’est l’un de mes shootings préférés de la talentueuse Karen, avec Flora Coquerel ancienne Miss France pour le magazine Roots.
L’ensemble des photos sont issues de son travail que vous pouvez retrouver via :
sa page Facebook : Karen Does MakeUp
son Tumblr : karendoesmakeup.tumblr.com
son Instagram : @karendoesmakeup
J’espère que le retour de la rubrique vous plait, n’hésitez pas à me faire des retour 🙂 – Et si vous travaillez dans la mode, et que vous souhaitez présenter votre portrait, contactez moi sur mon mail : dianekclassyurban@gmail.com
